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Gestion de l’alimentation avec Supersapiens : seuils de glucose

Cette saison trail a été celle du déclic au niveau de l’alimentation. J’ai constaté qu’en lui donnant la bonne dose d’énergie, mon corps pouvait aller plus loin, avec moins d’efforts. Le capteur Supersapiens, qui mesure le taux de glucose dans le sang, a été l’élément déclencheur de ce changement. J’ai eu la chance d’en porter à plusieurs reprises, notamment pendant mon dernier ultra trail (la CCC fin août). Voici quelques enseignements utiles qui permettront une prise en main plus efficace si toi aussi, tu te laisses tenter.

Bon à savoir : cet article est la suite d’un premier sujet que tu peux retrouver ici.

Un outil puissant

Le bilan en fin de saison est sans appel. De nombreuses baisses de régime, que je prenais pour des « coups de fatigue », ont disparu. Je suis remontée dans les classements de toutes mes courses. La récupération s’est systématiquement passée sans accros, plus rapidement. Bref, que du bénéfice et l’envie de revoir mes objectifs à la hausse pour les prochaines années !

En milieu de saison, j’écris un premier article où je décris le changement de comportement que ce capteur m’a permis dès les premières semaines. J’y mentionne notamment les niveaux de glucose que j’ai identifié comme étant ceux à maintenir pendant l’effort d’endurance longue (trail de + de 6h). Pour le Grand trail de Saint Jacques par exemple, il s’agissait d’une zone entre 95 et 115 mg/dl. Même si ces valeurs étaient sensiblement inférieures aux « moyennes » données dans l’application Supersapiens, j’ai pensé qu’elles me guideraient pendant toute ma saison.

Des mesures différentes selon le capteur

Or je me trompais. Quelques jours avant la CCC (mon objectif de fin de saison), je mets mon dernier capteur et constate que les données sont radicalement différentes de celles dont j’ai l’habitude. Par exemple, je passais des nuits avec un taux de glucose de 55-59 mg/dl en juin, il est désormais à 80-90 mg/dl. En journée, même constat, toutes les valeurs sont nettement plus élevées. Soit le nouveau capteur m’annonce des valeurs fausses, soit ce sont les précédents qui n’étaient pas justes ! Après moultes hésitations, je finis par partir du principe que les données de ce nouveau capteur sont fiables. Il faut donc que je mette à jour toutes mes « valeurs repères ».

La course effectuée fin août finira de confirmer cette hypothèse. Les graphiques ci-dessous permettent de mieux illustrer ce que j’explique ici avec des valeurs supérieures de 30-35 mg/dL pour la 2e course. À gauche, les zones de glucose de ma course à St Jacques en juin sont majoritairement entre 80 et 100 mg/l (moyenne à 94). À droite, ma CCC avec un plage plus élevée, majoritairement entre 110 et 140 mg/l (moyenne à 127). Pourtant, l’effort était plus long et donc moins intense.

Graphique du glucose supersapiens sur trail St Jacques
Ligne de glucose pour le trail de St Jacques, avec une moyenne à 94 mg/dl
Graphique du glucose supersapiens sur trail CCC
La ligne de glucose de la CCC, nettement plus haute mais avec une variabilité similaire

S’adapter et anticiper

J’ai ainsi pris le départ de la CCC en ayant en tête que les repères devraient être revus à la hausse par rapport aux précédents. Mais ce n’est véritablement qu’une fois dans ma course que j’ai pris la mesure des valeurs qui me convenaient. Je m’étais fixé une limite (90 mg/l) qui était mon « alerte » alimentation, celle en-dessous de laquelle je devais réagir. Mais une fois dans la montée du Grand Col Ferret, j’ai définitivement compris que cela ne suffisait pas, j’étais en manque de carburant et je recommençais à avoir des importantes baisses de régime.

Petit à petit, j’ai donc revu cette limite à la hausse. J’ai finalement identifié qu’il fallait absolument que je reste à tout moment au-dessus de 105-110 mg/dl. Équipée du bracelet Energy Band de Supersapiens, j’avais en outre une indication de tendance avec une flèche (hausse, baisse, stabilité). Cela me permettait donc de savoir quand mon taux de glucose était en train de baisser.

Capteur supersapiens avec Energy Band
Capteur supersapiens avec Energy Band

Pour ne jamais passer en-dessous du niveau critique, ma limite d’alerte était cette fois-ci à 124 mg/dl. C’est à dire que je surveillais la donnée de près lorsque la tendance était baissière et à 124, je mangeais. Le temps que l’aliment fasse effet, j’avais encore baissé mais sans passer en-dessous de 100. L’anticipation était donc la clé pour éviter de basculer dans le rouge.

Conclusion

Au final, il est crucial de porter le capteur quelques jours avant sa course mais il faut être prêt à s’adapter en fonction de son ressenti et des difficultés rencontrées.

Le fait d’identifier un niveau critique (celui en-dessous duquel on se sent mal) est important.

Pour anticiper le temps d’action des aliments, il faut ensuite prévoir une valeur d’alerte, légèrement supérieure au seuil critique. Sur ma course, elle se situait 20 mg/dL au-dessus. Vous savez tout, à vous de jouer !

L’Energy Band est un outil intéressant pour s’affranchir de son smartphone. Bien qu’annoncé avec une autonomie « entre 12 et 24h », il ne m’a pas fait défaut pendant la course. J’étais à 40% de batterie restante au bout des 22h de la CCC.

Plus d’infos sur le capteur, prix etc. dans cet article.

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2 commentaires sur “Gestion de l’alimentation avec Supersapiens : seuils de glucose”

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  2. Retour de ping : Tips nutrition en ultra trail - Plus loin plus haut

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