UT4M 80 Challenge : quand le trail y va par quatre chemins

« Il faut placer un gros bloc fin juillet ». Pour se préparer pour les épreuves de l’UTMB fin août, notre coach Adrien nous avait prévenues. Il allait falloir envoyer du lourd. On a, un temps, hésité à repartir sur les sentiers de La Plagne pour la 6000D qui se tient du 28 au 30 juillet. Nous avions fait le 42 km en 2021, et on avait adoré le parcours, les vues, les bénévoles trop gentils et l’ambiance folle dans les stations traversées. Mais on avait envie de varier. C’est comme ça qu’on a découvert l’UT4M.

Plutôt que d’avaler 60 kilomètres d’une traite, pourquoi ne pas en faire 80 en quatre jours ? Ce parcours en étoile autour de Grenoble permet de découvrir quatre massifs alpins en une seule épreuve. Et de tester ses limites. En effet, faire 80 km en quatre jours plutôt que d’une traite sollicite davantage les muscles et le coeur, a démontré une étude.

Ce n’est qu’une fois inscrites qu’on a découvert deux « détails » non prévus. D’une part, trois des quatre épreuves sont principalement de la montée. Cool pour Julie, beaucoup moins pour Florence. D’autre part, le dernier parcours se fait de nuit. Donc dans la foulée de la troisième course puisqu’on repart le soir même à minuit.

Etape 1 UT4M : massif du Vercors

Julie : Sur le papier, c’est tout ce que j’aime !

1810m de D+, 690m de D-, avec une pente qui semble assez régulière. Je pars sur une estimation de 3h30-3h45 de course, peut-être un peu plus ou un un peu moins en fonction de la difficulté des chemins. La grosse chaleur annoncée nous contraint à partir avec 2 litres de réserve d’eau, malgré le ravitaillement de mi-parcours. D’ailleurs, l’orga est particulièrement vigilante et vérifie les poches à eau / flasques de chaque coureur à l’entrée du SAS ainsi que le téléphone portable.

Le massif du Vercors a beau être ombragé, les températures sont particulièrement élevées cette année. La montée démarre en pente très douce, qui fait presque hésiter entre marche et course. Je choisis d’alterner, sans trop forcer non plus, il faut en garder sous le pied pour les prochains jours…

Très progressivement, le pourcentage de pente augmente, rendant la progression plus lente. Juste avant le ravitaillement, on gravit les marches du tremplin de saut à ski de St-Nizier-du-Moucherotte, à l’abandon depuis la fin des Jeux Olympiques de 1968. Le passage, d’abord impressionnant, est finalement vite franchi et permet de faire un bond de dénivelé, tout en gardant les pieds à plat…

On ne s’éternise pas vraiment au ravitaillement qui est presque exclusivement liquide (cf. notes ci-dessous) et ce sont ensuite les derniers 600m jusqu’au sommet, le Moucherotte (1900m), d’où l’on a une vue panoramique sur l’agglomération grenobloise.

La descente est d’abord un peu technique, mais on rejoint très vite un chemin 4×4 qui permet de dérouler les derniers kilomètres sans trop solliciter les quadris ni les genoux. Au passage, des vues sublimes sur le Vercors… Les derniers kilomètres défilent à toute vitesse (moins d’une demi-heure depuis le sommet) et c’est déjà l’arrivée de cette première étape ! Au final, un chrono plus rapide que prévu de 3h18.

Flo : Je n’avais pas envie.

On ne va pas se mentir. Rien qu’à l’idée de ne faire quasi que de la grimpette et peu de descente sur les 3-4 prochains jours… Qui plus est sous le cagnard infernal annoncé… je n’étais pas hyper motivée pour m’élancer ce jeudi matin. Mais quand faut y aller, faut y aller. Ce gros bloc était important dans ma « road to UTMB » fin août donc inutile de tergiverser.

Pour résumer, j’ai subi tout du long ou presque, prenant uniquement du plaisir sur la courte descente à la fin (et en découvrant les paysages au fil de la montée quand même). Mais ce ne fut pas un énorme kiff pour moi. Et ça se voit un peu sur le chrono 😉

Etape 2 UT4M : massif du Taillefer

Julie : un trail-sprint.

La course initialement prévue sur 22km, 1810 de D+ et 1370 de D- est coupée en 2 pour réduire le risque de déshydratation des coureurs. En effet, une température record est annoncée et le parcours traverse une zone peu ombragée après le ravitaillement. On s’arrêtera donc à La Morte, après 11,5 km, 750D+ et 290D-. Autant dire que c’est un parcours rapide… où le sprint de la ligne de départ ne s’arrête finalement jamais !

Pas de grosse difficulté ici, toujours de très chouettes paysages et la traversée d’un pierrier gigantesque. Seule objectif, trouver le bon rythme sans trop brûler de cartouches, et bien faire attention aux chevilles lors de la dernière descente – à bloc – dans l’herbe. Une heure et demie plus tard, c’est déjà l’arche d’arrivée, on s’hydrate un maximum et vite, on monte dans la navette pour rentrer se mettre au frais.

Flo : la bonne surprise.

Je ne parle pas de la distance écourtée (surtout le gros dénivelé de la fin) en raison de la chaleur. Mais de mon état de forme global. Au lieu de 21 km et quelques, l’organisation a décidé de raccourcir cette étape à 11,5 km. Nous nous sommes donc arrêtés au ravito à mi-course. La canicule annoncée (plus de 40 à Grenoble) a incité à la prudence.

Mais voilà un format que je ne connais pas : du trail sur 10 bornes, c’est beaucoup trop court ! Pour une fois, je me suis dit que j’allais pousser un peu plus que d’habitude. Et c’est assez fun de voir les kilomètres défiler si vite ! Très belles vues, je serais bien repartie après le ravito. Mais sur la courte descente, j’en ai quand même profité pour envoyer un peu et casser de la fibre.

Etape 3 UT4M : massif de Belledonne

Julie : mon étape préférée.

On repart cette fois-ci pour 20,3 km, 2040 m de D+ et 790m de D-. À 10h du matin, à Uriage, il fait terriblement chaud et humide, ce qui rend la première partie de la montée – jusqu’au ravitaillement – assez physique. On est en sous bois et forêt, mais avec un taux d’humidité que j’ai peu connu et je m’efforce de boire plus que d’habitude pour compenser la transpiration. Plusieurs passages permettent de courir – ou d’alterner marche et course – ce qui permet de faire défiler les kilomètres rapidement.

Enfin, j’arrive au ravitaillement au bout de 2h15 de course. Là, on change totalement de décor : finie la forêt, le parcours est totalement dégagé, on entre dans le domaine skiable avec des sentiers qui zigzaguent sur les pistes de ski et de VTT. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a enfin de l’air et que la chaleur est plus facile à supporter.

Je m’assure d’avoir assez d’eau (quasiment 2 litres à la sortie du ravitaillement) et surtout, je continue de m’alimenter pour garder de l’énergie jusqu’au bout, comme j’ai appris à le faire avec le capteur Supersapiens. Ça semble fonctionner, car je remonte une bonne vingtaine de coureurs sur cette montée. On ne voit pas vraiment le bout, mais je me sens super bien et ne me lasse pas de grimper. Enfin, des spectateurs nous annoncent qu’on est presque au sommet et le chemin bifurque à gauche en plein dévers sur la pente herbeuse.

Je prends 1 minute pour resserrer mes lacets (HEUREUSEMENT !!!) et me lance dans la descente, d’abord bien technique avec du dévers, puis des pierres, beaucoup de pente… mais la fin s’adoucit un peu et on peut lâcher les chevaux jusqu’à l’arrivée. Au final, cette courte descente m’aura pris un gros quart d’heure (alors que j’ai pris toutes les précautions pour ne pas glisser/tomber), pas de quoi se faire trop mal aux jambes.

À noter, il y a eu des chutes ici, dont au moins une grave… À mon avis, il vaut vraiment mieux assurer car le risque pris pour gagner 1 ou 2 minute n’en vaut pas la peine ! Au final, je fais un super chrono de 3h27, alors que je pensais vraiment tourner autour de 4h. J’arrive même devant mon chéri, qui a calé dans la montée…

Flo : le gros morceau.

C’était un peu ma Némésis des quatre étapes. Une grosse et longue montée. Ce n’est pas que je n’aime pas, c’est que je suis tellement lente… Le départ a été donné à Uriage dans une étuve. En effet, il avait plus 30 minutes au petit matin et l’humidité était au max. Je n’avais jamais autant sué en course. Comme sur la première étape, la sueur ne cesse de dégouliner le long des jambes. Au point qu’on se demande si on n’est pas en train de se faire pipi dessus !

J’ai pris un max d’eau (3 litres au bas mot) pour assurer le coup. Je passe bien les murs de la montée, je discute avec d’autres traileuses sur les faux plats. J’ai bien profité, bien géré (malgré des ravitos alimentaires ridicules ou absents). Et j’ai profité un max à la descente en gardant une marge de sécurité pour ne pas se blesser. Contente de franchir la ligne !

Etape 4 UT4M : massif de la Chartreuse

Julie : un final à la hauteur de la promesse.

Boucler la 4e étape dans un nouveau massif, c’est déjà pas mal, mais le petit bonus c’est de courir de nuit ! Le départ donné à minuit nous a permis de faire une mini sieste en fin d’après-midi et de prendre un vrai dîner à 20 heures. On part reposés, et impatients de franchir cette arche finale dans le centre de Grenoble. L’étape fait 16,7 km avec 735m de D+ et 1510m de D-, on va donc principalement descendre, la question est… à quelle allure, puisqu’on ne connaît pas du tout la typologie des chemins empruntés.

La réalité est finalement une bonne surprise, car une fois de plus tout est très roulant. Je regrette un peu d’être partie en milieu de sas car des ralentissements se font sentir dans les premiers kilomètres (plus étroits que les 3 précédentes courses), puis tout se fluidifie et je peux profiter du calme de la nuit en évoluant quasiment seule (ou avec très peu de coureurs autour de moi).

Le ravitaillement du col de Vence – au bout d’1h06 de course – est le meilleur de la semaine, il y a à manger et à boire ! Je remplis ma bouche comme un hamster et repars dans la nuit. La pente des montées est douce, c’est super agréable et pas trop fatiguant de marcher à vive allure. Moins d’1h30 après avoir pris le départ, c’est déjà la redescente vers Grenoble (que l’on aperçoit régulièrement avec toutes ses lumières). Là encore, le chemin est assez facile, j’avance tellement plus rapidement que lors de mon dernier trail en Corse…

Le passage de la Bastille est vraiment sympa, les marches en descente ne font pas mal aux jambes et de nuit, je n’ai même pas le vertige ! Une quarantaine de minutes me sont nécessaires pour parcourir les 6,7 km restants. L’arrivée à Grenoble est amusante, on croise de nombreux fêtards qui se demandent d’où on sort, à 2h du matin avec nos frontales…

Flo : jusqu’au bout de la nuit.

La quatrième étape avait ceci de particulier qu’elle partait à minuit entre le samedi et le dimanche. Donc un repos limité entre Belledonne et la Chartreuse. Et pas mal de bus de transfert. Heureusement que le sommeil avait été bon la nuit précédente. Voilà une étape pour moi avec principalement de la descente. Je décide de partir assez vite dans la première montée. Objectif : serrer les dents (et souffler comme un boeuf) pour ne pas être trop ralentie en descente par la suite. La stratégie fonctionne assez bien malgré quelques ralentissements.

Les températures étaient bonnes par rapport aux autres épreuves et découvrir Grenoble de nuit des hauteurs… wahou ! J’ai aussi pris un max de plaisir à slalomer dans les couloirs et escaliers de la Bastille, juste au-dessus de la ville avant l’arrivée. En chantant la musique de Fort Boyard, c’est parfait ! Arrivée à 2h30 place Victor Hugo en plein centre de Grenoble. Les crozets ont été avalé en moins de 2 minutes. On aurait aussi bien bu une bière de finisher… s’il y en avait eu une.

Bilan de l’UT4M 80 Challenge

Ju : Ultra fan du concept.

D’abord parce que c’est vraiment une super opportunité de découvrir 4 sites/massifs différents en 3 jours et demi, ensuite parce que pour préparer une grosse course comme la CCC (mon objectif final dans un mois), c’est un bloc absolument parfait.

Alors oui, les ravitaillements auraient pu être mieux gérés (ou bien il aurait suffi de prévenir les coureurs que seuls des ravitaillements liquides étaient prévus) et surtout, les horaires de navettes retour mériteraient une optimisation pour améliorer la récupération… mais je suis ravie d’avoir pu participer à cette édition et je recommande chaudement !

En plus, je termine pour la première fois de ma vie sur le podium : 1re place dans ma catégorie (M2), c’est TROP cool. Pas de photo en revanche car la remise des prix le dimanche à 16h… ne permettait pas facilement d’y assister ;).

Flo : Beaucoup aimé ce concept sur plusieurs jours…

… et ces étapes en étoile dans des paysages assez différents. Si le profil des courses était principalement avec du dénivelé positif, ce n’était pas le plus optimal pour moi. Mais, course après course, je me sentais de mieux en mieux. Et j’aurais bien continué quelques jours de plus, ce qui est de bon augure pour l’UTMB. Certes, les temps passés dans le bus (et surtout à l’attendre après course) étaient un peu pesants.

Et les ravitaillements alimentaires sont très largement améliorables. Un paquet de Tuc en tout et pour tout sur la table le premier jour. Une queue de 50 mètres de long pour le ravito d’arrivée le deuxième jour. Rien du tout le troisième… Mais les bénévoles étaient au top et l’ambiance au rendez-vous. C’est très cool de recroiser les mêmes sportifs d’un jour sur l’autre. D’apprendre peu à peu à se (re)connaître, de discuter au départ, à l’arrivée, pendant…

Les notes de l’UT4M

Parcours : 9/10

Le gros point fort de cette course, c’est de découvrir 4 massifs en 3 jours et demi. En conséquence, on est assuré de parcourir des chemins et paysages extrêmement variés : forêts et sous-bois, pentes herbeuses ou rocailleuses, pistes de ski et panoramas. Petit plus, les 4 arrivées sont en descente, c’est très agréable. La grande majorité des chemins empruntés sont larges et/ou bien entretenus.

Difficulté du parcours : 5/10

Pour quelqu’un qui est passé sur les sentiers corses ou autour du mont Blanc, il n’y aura pas de grosse difficulté ici. Ce n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire on peut dire que ce format de course est varié tout en restant relativement accessible, avec des pentes régulières mais pas vertigineuses à la montée, et des descentes à 80 % roulantes, sur chemins faciles ou pistes 4×4.

Fluidité : 9/10.

En partant en milieu de sas, aucun bouchon à signaler lors des 3 premières courses. Parfois du ralentissement dans les premiers kilomètres (notamment lors de l’étape de nuit, un peu plus étroite au début). Mais rien de problématique. La suite des parcours est parfaitement fluide, on n’est jamais gêné par les autres formats de courses non plus.

Balisage : 10/10.

Un gros coup de chapeau pour le balisage impeccable, sur les quatre parcours. Et ce, malgré leur disposition en étoile autour de Grenoble et la logistique énorme que cela a dû impliquer. Même de nuit, en évoluant totalement seul sur certaines portions, on est parfaitement guidé par les rubalises et les bénévoles présents lors des croisements de routes.

Organisation avant-course : 7/10.

Nous sommes arrivées le mercredi soir assez tard. Nos dossards avaient donc été retirés pour nous. Si nous n’avons donc pas vu la logistique de retrait, elle semble avoir bien fonctionné selon les échos que nous avons eus. Point améliorable : certaines informations clés que nous avons cherchées – sans les trouver – sur le site. Difficile de trouver les horaires de départ des courses (alors que les barrières horaires sont bien indiquées). Compliqué aussi d’avoir une idée des temps de transfert (avec idéalement les horaires retour) des navettes/bus.

Transferts entre courses : 4/10.

Ce critère spécifique au format 4x20km concerne la logistique de navettes vers les départs des courses puis les retours vers Grenoble après l’arrivée. Cette année, l’expérience n’a pas été terrible : autant les navettes vers les départ étaient toujours ponctuelles et bien calculées en termes de timing (nous arrivions sur site environ 45 min avant le départ), autant les navettes retour ont été catastrophiques. En effet, les premières navettes partaient de l’arrivée très tardivement : par exemple, le premier jour nous avons attendu que l’ensemble des coureurs soient arrivés (ça fait long pour les premiers arrivants), puis que la remise des prix soit organisée avant d’enfin monter dans un bus.

En moyenne, pour un coureur de milieu de peloton, il fallait compter 2h d’attente après l’arrivée, en plein soleil, pour monter dans le bus + le temps du trajet (entre 50 minutes et 1h15). Un délai qui peut être acceptable pour une course d’un jour mais qui est vraiment trop long lorsqu’on enchaîne 3 jours d’affilée et qu’il raccourcit d’autant la récupération d’après-course ! Ok, les contraintes devaient être importantes pour l’organisation (horaires et disponibilité des chauffeurs de bus, flux de coureurs inconnus jusqu’au dernier moment…) mais il n’empêche que cela a été un gros point noir dans l’expérience de course à étape cette année.

Ravito pendant la course : 3/10.

Certes, sur des courses d’une vingtaine de kilomètres, un ravitaillement liquide pourrait suffire. Mais encore faudrait-il l’annoncer aux coureurs pour qu’ils prévoient leur réserve alimentaire… L’ennui, c’est que chaque étape promettait un ravitaillement solide et liquide à mi-parcours. Nous n’en avons pas vraiment vu la couleur hormis lors de l’étape de nuit. Possible de recharger en eau, eau gazeuse ou coca mais rien à manger sur le parcours. 3 quartiers d’orange et 5 tucs pour 500 coureurs, ça ne compte pas. Et c’était à peu près la même chose à l’arrivée (coucou l’hypoglycémie quand on attend plus d’1 heure le bus retour, qui mettra lui-même plus d’1 heure à rentrer au centre de Grenoble). Seule l’étape de nuit disposait de produits alimentaires solides. En effet, le ravito était partagé avec des courses plus longues (100 et 160 km) qui, elles, n’ont pas connu ces désagréments.

Ravito d’après-course : 6/10

L’horaire n’était pas idéal pour organiser une fiesta/festin à l’arrivée. Mais même à deux heures du matin, quand le dernier repas remonte à plusieurs heures et qu’on boucle sa course, on a faim 🙂 J’ai pu mettre la main sur des crozets chauds qui ont été appréciés, mais 15 minutes plus tard les coureurs ne pouvaient plus en avoir car il y avait un problème technique pour les réchauffer… Une petite bière finisher aurait été sympathique aussi à ce moment de la journée…

Goodies : 6/10

Une ceinture Raidlight avec système porte-bâtons est offerte à l’arrivée du 4^e jour aux finishers du 80 Challenge. Pour ma part, il n’y avait plus ma taille (M), ce sera donc un cadeau que je réoffrirai à un(e) ami(e) ! Pas de t-shirt sur cette édition.

Infos pratiques

Matériel

Pour ce trail, une liste du matériel obligatoire assez complète est établie par l’organisateur. Cet été, on nous a demandé de prévoir une réserve d’eau de 2 litres en raison des températures élevées. Pour l’étape de nuit, il faut disposer d’une frontale avec sa recharge et d’une 2^nde couche en plus de la veste. Le matériel obligatoire (au minimum 2 ou 3 éléments) est systématiquement vérifié à l’entrée dans le sas de départ, on doit donc bien faire son sac chaque jour !

Petit conseil pour enchaîner facilement les 4 étapes : prévoir 4 tenues (short/t-shirt/chaussettes), 1 ou 2 paires de chaussures (ça peut être intéressant de varier et/ou de tester des choses), pour ma part j’ai utilisé Hoka Torrent 2 (étape 1 et 2) et Speedgoat 5 (étapes 3 et 4). Bien resserrer ses chaussures avant d’aborder la dernière descente de Belledonne, qui est tout en dévers au début. Puis bien technique sur cailloux.

Si vous avez la possibilité, venez avec deux sacs de trail. On utilise le sac A pour les courses 1 et 3 et le sac B pour les courses 2 et 4. Si nécessaire, on peut laver/rincer son sac qui a le temps de sécher au soleil avant d’être réutilisé.

Un grand oui pour les bâtons sur les étapes 1 et 3 (Vercors et Belledonne), et certainement l’étape 2 (Taillefer) quand elle n’est pas raccourcie. Personnellement, j’ai pris mes bâtons Guidetti sur les quatre parcours mais j’aurais éventuellement pu m’en passer sur la course (raccourcie) de Taillefer, où je les ai d’ailleurs utilisés sans les gantelets.

Y aller

En train, gare de Grenoble TGV.

À 5-10 min à pied de la gare, la place Victor Hugo est celle où sont installés les stands des marques partenaires. C’est aussi de là que les navettes partent vers les départs, et où l’on arrive le dernier jour.

Dormir

Hôtel Novotel, juste devant la gare. Chambres climatisées (essentiel pour récupérer / se rafraîchir l’après-midi quand on a couru sous la chaleur le matin). Restaurant tout à fait correct et aux prix convenables pour les coureurs (poisson, pâtes aux légumes, entre 15 et 20€ environ). Pendant les quatre jours de course, un petit-déjeuner simplifié nous a été proposé dès 5h du matin.

Manger

Soit au restaurant de l’hôtel (bien pratique le dernier jour, quand on revient de la course du matin à 17h et que l’on doit repartir à 21h30 pour recourir le soir), soit en ville sur la jolie place de Gordes qui jouxte le Jardin de Ville : nous nous sommes régalés au Bistrot des 3 Amis (repris il y a peu par une équipe très sympathique). La carte est courte mais variée, les plats (et desserts) très réussis et le rapport qualité/prix parfait. En veille de course, c’est une très bonne adresse !

Chiller / se détendre

Pas vraiment eu le temps cette fois-ci, car nous avons privilégié le repos au frais pendant les après-midis libres… Si cela avait été possible, nous aurions volontiers emprunté les bulles qui montent vers la Bastille. Histoire de boire un apéritif en terrasse et de profiter de la vue.

Pour une bonne glace, on te conseille un cornet aux Glaces du Dauphiné, que tu pourras ensuite déguster dans le Jardin de Ville, à deux pas.